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Fiche Aliénor

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Archange ~ L'Enfant Blanc. [PNJ]
Messages : 57
Date d'inscription : 16/09/2009

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Livia666
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Message Fiche Aliénor I_icon_minitimeLun 12 Aoû - 17:34


Aliénore Bisset de Crieux
« Adressez-vous plutôt aux passions qu'aux vertus quand vous voudrez persuader une femme.  »
••••••
Bien le bonjour. Je me nomme Aliénore Bisset de Crieux mais mes amis me surnomment Aliénore "La Blanche" ou "l'Immaculée", ce dernier souvent par dérision dans ma famille natale.. J'ai 22 ans ans. Je fais parti des Nobles. Côté cœur et orientation sexuelle, sachez que je suis mariée au Duc Auguste Bisset de Crieux et bisexuelle.
••••••

Caractère
Une fille à deux visages, comme ce masque de porcelaine soudé à sa chair à nue. Un cœur à vif derrière toute la froideur, derrière les secrets et les intrigues.
Aliénore a toujours su qu'elle ne serait rien qu'un nom, qu'un pion d'un échiquier plus vaste qu'elle. La pièce d'échec choisit-elle sa place ? Alors elle se construit dans le mensonge d'une naissance honteuse, haïe pour une faute qu'elle n'avait pas commise. Elle se forgea une carapace, devint ce que l'on attendait d'elle, parce qu'il était plus facile d'être ce qu'on voulait qu'elle soit.
Aliénore est une femme désabusée, privée d'amour, caressant le rêve innocent d'aimer et d'être aimée mais ne parvenant qu'à s'attacher des amants qui ne comblent que son corps, la souillent et la pervertissent ainsi qu'elle le mérite. Profondément masochiste, ses plaisirs sont honte et plaisir et elle jouit des vexations de son orgueil froissé, de sa chair malmenée, de sa pureté jetée aux chiens. Elle cloue sa propre naïveté d'écorchée vive au pilori de ses intrigues. Car la pure enfant est manipulatrice et calculatrice, sachant jouer de son sexe, de son apparence fragile pour mieux tromper les autres.

Au fond, elle a toujours été seule et incapable de briser le mur entre elle et les gens, par fierté. Elle marche la tête haute malgré la dureté de l'existence, sans s'en plaindre et larmoyer. Très dure et très fragile à la fois, elle a l’exigence de ces femmes-enfant, mariée à un homme qu'elle brûle d'aimer mais qui ne la regarde pas encore, la rendant transie d'indifférence, partagée entre sa colère et son désir. Elle se console dans le libertinage, dans ces hommes qui ne seront pas les siens, car le sexe ne saurait s'encombrer d'amour.
Elle a l'arrogance de la jeunesse qui ne sait rien et pense tout savoir, aux caprices immatures mais pourtant déjà vieille avant d'avoir vécu.
Aliénore est une femme complexe, enfermée par des murs bâtis entre elle et les autres. Elle ne trouve de liberté que dans la luxure, brisant ainsi le miroir déformant de son image parfaite, s'appropriant son corps dans la douleur. Sa seule bouffée d'air frais dans le marasme de ses sentiments étouffants est son affection pour l'équitation, fille de richissimes propriétaires d'haras. Elle a monté les plus beaux étalons du royaume, dit-elle parfois, en une dualité amère.

Elle n'est pas vraiment perfide, ou bêtement méchante mais cela éloigne si aisément les autres qu'elle se prête volontiers une langue de vipère, commérant sur les autres pour mieux faire oublier ses honteux secrets, sa naissance impie qui entacherait à jamais sa réputation si elle venait à se savoir.
Aliénore hait le monde avec le plus beau des sourires et l'aime pourtant à la folie. Elle brûle de passions coupables et se damne elle-même, trop sauvage pour se trouver d'oreille amie. Elle s'enferme dans son donjon d'ivoire et tient le monde à distance, pour ne pas être déçue, pour ne pas s'avouer qu'elle le jalouse. Elle tient chacun à distance pour ne pas se donner le choix d'aimer, pour ne pas éprouver ce simple sentiment qui l'emprisonnerait aux volontés d'un autre. Pourtant, cet amour idyllique est pour elle le fruit de la tentation, un fruit délicieux qu'elle aimerait enfin goûter comme une Eve moderne.
Les loisirs d'Aliénore, en dehors de l'équitation, sont peu variés mais elle écrit beaucoup, à l'instar de son père, des poèmes bien troussés qui trahissent une finesse d'âme certaine. Des poèmes trop sombres pour une dame. Mais elle ne les montre à quiconque, craignant le pouvoir des mots, de ce que l'on pourrait apprendre d'elle dans ces proses raffinées.

Physique
Aliénore la Blanche, beauté étrange aux traits d'anges est une jeune femme née albinos. Poupine, aux traits encore adolescents elle semble plus jeune que les femmes de son âge. Ses longs cheveux blancs encadrent son visage de porcelaine aux yeux d'un bleu délavé, teintés de sang.
Enfant du scandale, à la naissance souillée, elle a hérité du pêché son apparence dérangeante, à la fois trop belle et trop étrange.
Ses yeux en amande sont fermés sur son âme, laissant closes ses pensées, verrouillées derrière ces miroirs limpides. Elle se meut avec la mesure que l'on attend d'une femme de son rang, née d'une Haute Noblesse dorée, ses gestes sont mesurés et calculés en public.
De petite taille, elle ne dépasse le mètre soixante, renforçant encore l'impression poupine de son physique. Bien souvent on la croit plus jeune que sa propre belle-fille, ironie d'un second mariage calculé.
Aliénore a naturellement une voix haut perchée, qu'elle adoucit pour la rendre plus agréable, la modulant au point que cela lui donne toujours l'air de chuchoter plutôt que de parler. Il en résulte qu'on la pense discrète et réservée, timide même. Mais cette voix forcée cache mieux le venin et le fiel qu'elle déverse et elle trouve, de plus, sa voix naturelle très désagréable.
Elle affectionne les vêtements qui mettent en valeur son albinisme, les teintes douces et pastel, le blanc, la dentelle et la soie, en des toilettes sobres et élégantes, les bijoux simples. Peu ostentatoire, elle ne se maquille pas, préférant le naturel de son teint blanc, lui donnant une allure plus décalée au milieu de toutes les femmes trop maquillées, ange au milieu de volatiles colorés.
La Duchesse ne supporte cependant pas le soleil et ne sort jamais sans une ombrelle pour protéger sa peau très sensible, qui se couvre de disgracieuses cloques rouges en cas d'exposition prolongée au soleil. Elle a des yeux particulièrement photosensibles et les lumières trop agressives la blessent facilement et lui causent de fortes migraines qui l'obligent à garder le lit, lui occasionnant parfois des malaises.
Aliénore a également quelques cicatrices fines dans le dos, presque invisibles, parfois dévoilées par un jeu de lumière hasardeux, comme de très anciennes marques de fouet à présent blanches et lisses, ne défigurant plus sa peau parfaite. Mais il arrive que ses omoplates soient ornés d'une rougeur sanglante, trace des sévices qu'elle s'inflige pour expier ses pêchés.

Et Vous ?
• Célébrité sur l'Avatar : Nastya Zhidkova
• Comment avez-vous découvert Parabellum ? J'ai fait une bannière et je suis restée.






Mon Histoire

Deux corps pour une même âme. C'était ainsi qu'ils se voyaient. Emeric et Augustine Desroses de Surly, un frère et une sœur, condamnés à ne pouvoir s'aimer parce que du même sang. On les maria séparément, on brisa leur lien et l'on piétina le sentiment qu'ils avaient toujours éprouvés l'un pour l'autre dans le secret de leurs corps unis ainsi qu'ils n'auraient pu être.
Alors, quand à la faveur d'une visite chez son frère, Augustine se trouva enceinte, elle fut incapable de tuer le fruit de sa passion pour Emeric. Ce dernier, marié à une femme de petite noblesse, décida de respecter la décision de sa sœur. Tous deux s'aimaient à jamais et l'enfant à naître était pour eux un pied de nez au monde, à leur famille qui les avait séparés, à leurs époux inutiles qu'ils n'aimeraient jamais.
Alors quand Emeric ordonna à Hélène de feindre une grossesse et de se retirer en campagne avec sa sœur - cette dernière réellement enceinte mais prétextant une maladie - elle ne protesta pas : Emeric avait promis de la répudier si elle ne taisait pas l'honteux secret et ne prétendait pas que l'enfant serait le leur. De trop petite noblesse, Hélène fut pieds et poings liés et ainsi fut-il fait. Elle dû prétendre avoir accouché de son auguste mari quand c'était Augustine qui hurlait du travail. L'on paya grassement tous les petits pour qu'ils tiennent leur langue et ainsi naquit Aliénore, enfant d'un amour contre-nature aussitôt confié à sa mère adoptive.

Hélène ne devait jamais aimer cette petit fille albinos qui lui rappelait sans cesse que son époux ne la toucherait jamais car il en aimerait toujours une autre. Alors elle prétendit bien qu'Aliénore était son enfant, mais elle ne lui témoigna jamais la moindre tendresse. Elle haïssait cette petite fille à la beauté étrange et son apparence si trompeusement angélique alors qu'elle était d'un sang souillé.
Emeric, tenu par ses occupations, était distant avec cette enfant, qu'il aimait pourtant tendrement, car elle avait dans le visage qui lui rappelait sa sœur qui avait dû suivre son époux à Firenze pendant six ans, les coupant l'un de l'autre.
Désespéré par l'absence de sa cadette, Emeric n'était plus qu'une ombre fuyante, craignant peut-être de trop voir en sa fille l'image de sa bien-aimée.
Aliénore grandit ainsi, entre indifférence et un amour plus distant, un amour coupable et dangereux. Car à mesure qu'elle grandissait, la fillette ressemblait à sa mère légitime, mais demeurait si pâle et éthérée, comme un fantôme défendu. Elle avait très vite su sa réelle ascendance, Hélène ne se privant jamais de mesquines vexations sur sa "fille". Fruit de l'amour nourri de haine, Aliénore se découvrit d'étranges pulsions alors que son père, un soir, défit son ceinturon pour la fesser, alors qu'elle avait fait quelque sottise dont elle ne souvenait à présent plus. Mais alors que le cuir frappait sa chair délicate, ce fut une douleur ambiguë qui emprisonna ses sens. Peut-être était-ce simplement la jouissance d'exister aux yeux de son père qui fit qu'elle aima au delà de la décence ce cruel traitement.
Agée de douze ans, elle commença ses frasques, des sottises pas assez grosse pour nuire vraiment à leur réputation mais suffisante pour que son père la punisse. Ce père qu'elle adulait et détestait à la fois. Il l'avait condamné à être la cible d'un secret qui causerait un jour sa perte, l'avait condamné à être haïe par celle qui aurait dû être sa mère. Et pourtant, elle aimait ce grand homme froid, aux yeux si sombres, au visage sévère.
Elle apprit le plaisir des mains de son père et su qu'elle était une engeance damnée, condamnée à se livrer aux bassesses auxquelles sa nature la prédisposait.
A quatorze ans, elle se donna aux hommes dans des maisons de libertinage, enfant capricieuse et exigeante qui désirait devenir une femme, verser son premier sang dans le secret d'une alcôve, aux bras d'un inconnu masqué. Ni noms, ni visages, elle passa d'hommes en hommes, en des soirées prisées de libertins assumés. C'était la seule manière de s'assurer qu'elle avait encore un quelconque pouvoir sur sa vie. Sa mère revint de Firenze cette année là et Hélène et elle firent semblant d'ignorer la vie retrouvée d'Emeric et la mine radieuse de sa vraie mère, cette femme qui ne lui adressait pas la parole, brisant la jeune fille par son indifférence.
Aliénore songea alors que le monde pourrissant de l'Eden avait dû corrompre à jamais les Hommes pour qu'existe une telle douleur. C'était une pitié de voir cette femme qui était sa mère l'ignorer ainsi. Et de l'autre côté celle qui l'avait à peine élevée dans les vexations détourner les yeux avec douleur et colère, comme si elle était responsable de leurs maux pourtant conjoints.

Les années passèrent ainsi. Aliénore était devenue un beau parti, en âge de se marier. Et, docile, elle s'en remettait à son père pour le choix de son époux, au fond heureuse de quitter le lieux de tant de peines et de culpabilité.
Elle se punissait souvent dans son boudoir, se flagellant pour expier ses fautes. Pour se pardonner de se donner aux hommes, à certaines femmes même. Elle était une figure incontournable des soirées libertines. Aliénore l'Immaculée, Aliénore la Blanche... Une blancheur tâchée de la fange dans laquelle elle se vautrait, se donnant à ceux qui le voulaient, qu'ils soient de hauts lignages ou simples garçons d'écurie qu'elle payait quelques pièces pour qu'ils se taisent.
Amère et distante, elle avait fermé son cœur, abandonné ses rêves dans le sang de son hymen depuis longtemps perdu.
Puis le jour de ses vingt-deux ans, on lui annonça qu'elle allait épouser le Duc Auguste Bisset de Crieux. Un excellent parti, un mariage parfait pour rapprocher les Desroses de Surly de la famille royale, devenant de fait la belle-sœur de la reine et l'épouse d'un grand général... De l'âge de son père.

Au fond, au delà de son apparence stoïque, Aliénore avait peur de rencontrer son futur époux, ne sachant au fond d'elle-même pourquoi est-ce que cet homme qu'on disait si droit et récemment veuf acceptait de l'épouser, elle. Elle fit sa connaissance comme beaucoup d'autres femmes le jour de son mariage, devant l'autel. Elle vêtue de blanc, serrant dans le secret de ses cuisses un petit œuf de caille rempli d'un peu de sang pour figurer une virginité fantoche lorsqu'il remplirait son devoir conjugal.
Il semblait si austère, si sévère... Sa fille avait seulement quatre ans de moins qu'elle-même. terriblement stressée sous le verni des apparences sociales, elle joua son rôle avec la perfection que l'on attendait d'une Desroses de Surly. Son époux la regardait à peine. Et elle en fut un peu plus blessée. Même celui qu'elle épousait regardait ailleurs quand il lui donnait un baiser.
Au fond d'elle, elle pleurait sur ses illusions survivantes, sur le deuil de l'espoir qu'elle avait eu d'un mariage heureux. Elle l'avait compris en le voyant : il ne l'aimerait sans doute jamais.
Elle se renferma, ravala sa tristesse, songea que cela était ainsi. Elle laissa toute sa vie derrière elle. Sa belle-mère qu'elle ne parvenait même plus à haïr, son père qu'elle ne parvenait pas à aimer et sa véritable mère qui ne l'avait jamais regardée.
Elle s'installa sur les terres du Duc, devenant Duchesse. Mais ce prestige sonnait creux.
Amère, elle reprit des amants pour oublier sa solitude, la froideur de son lit où il ne vint qu'une seule fois, si loin de tout ce qu'elle avait toujours connu et recommença sa vie, languide et monotone, sans passion, sans oser seulement s'avouer qu'au fond elle ne désire que l'amour de son époux tout en sachant qu'elle est trop jeune pour l'obtenir.

Une pièce d'échec ne pleure jamais.

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